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Scienza , democrazia e femminismo

di Josette Rome Chastanet /FAE FEMMINISTE PER UN’ALTRA EUROPA
domenica 9 febbraio 2014

SCIENCES, DEMOCRATIE, FEMINISME Madrid 1er février 2014

Ce ménage à trois est conflictuel . La Science n’est pas démocratique en soi, car le savoir scientifique se développe dans des institutions liées au pouvoir et aux intérêts qu’il représente. La science ne peut faire progresser la civilisation que par une lutte continuelle contre son appropriation par le processus capitaliste. Si la science, la connaissance scientifique peut permettre à chacun et à tous de mieux comprendre le monde- nous donnant ainsi du pouvoir - elle n’empêche pas des utilisations monstrueuses de ses découvertes et , par des techniques qu’elle permet de développer, la reproduction des dominations. Ainsi de l’exploitation du travail humain, mais aussi l’exploitation des sols et des réserves du monde, la manipulation des individus. Les travailleurs scientifiques sont de plus en plus appelés à savoir décrypter l’idéologie et les processus d’asservissement dans lesquels il sont pris. Comme le dit Isabelle Stengers, « nous ne sommes pas impuissants, on nous réduit à l’impuissance. » et, si le mot d’ordre « Sauvons la recherche » est consensuel , posons cette question « De quoi faut-il la sauver ? » . La Science réclame LIBERTE et maîtrise citoyenne de ses travaux.

Einstein a dit « Je dépends intégralement de la vie des autres. Ce que je sais et ce que je pense je le dois à l’Homme et je me découvre membre d’une communauté humaine. Ma valeur consiste à le reconnaître. »

La démocratie n’a jamais été que partiellement le pouvoir du peuple. Si elle a su au fil des siècles, se doter d’instruments élargissant les catégories sociales pour son exercice, cet "élargissement" s’est toujours pratiqué avec une constante remarquable , celle de maintenir dans une exclusion plus ou moins tempérée mais réelle aussi bien les couches "populaires" (ouvriers, jeunes de banlieues …) que les femmes, qui , exclues de la sphère publique, ne gagnent une place que par de perpétuelles luttes . La démocratie en arrive à une négation de ses principes- pourtant toujours proclamés- par l’ exclusion de centaines de millions d’êtres humains, par la pauvreté, l’analphabétisme, les extrémismes religieux , les flux migratoires … Les diverses formes de son exercice sont mondialement impuissantes ou perverties voire détruites par l’argent roi et les appareils du pouvoir. Les puissants utilisent son nom pour opprimer ou imposer des modes de gestion capitalistes à de nombreux pays. La démocratie se satisfait encore souvent de la loi de « la majorité » laquelle a depuis longtemps montré ses limites : la majorité peut se tromper et même reconduire l’obscurantisme. C’est une pratique dépassée au temps d’internet et des réseaux sociaux. Alors la démocratie, un leurre? Cette démocratie a fini son cycle historique . Il appartient aux peuples d’en commencer un autre qui nécessite une rupture avec les institutions actuelles notamment en UE, et qui réclame l’ intervention des citoyens et des citoyennes pour une redéfinition et une réappropriation commune de la pratique scientifique Ne soyons pas comme dans le Guépard de Visconti pour 1 « que tout change » afin que 2 « rien ne change… »

Le féminisme a l’ambition de révolutionner la société, il est un mouvement et un instrument de lutte, qui porte une utopie en posant l’égalité et la libération de tous les êtres humains des formes de l’exploitation et de la domination-. Les mouvements féministes veulent briser l’ordre établi et subvertir la vie de tous les jours en requestionnant les rapports hommes-femmes et en liant ce questionnement à la lutte des classes. Ils posent la nécessité non seulement de préserver et d’acquérir des droits, mais aussi de construire une puissance politique qui pèse sur les choix politiques, économiques , sociaux et culturels. C’est pourquoi les scientifiques doivent aussi s’interroger sur la manière dont la pratique scientifique reconduit la division sexuelle des savoirs, prêtant ainsi la main à une domination des hommes sur les femmes. Les conséquences psychologiques, socio-politiques et économiques en sont incalculables. A nous de réfléchir sur ces conséquences. « La question du pouvoir est au cœur de tout mouvement subversif , sinon on s’enferme dans les limites du réformisme , qui sont celles d’une soumission arrangée. »

La Science serait-elle asexuée ? Quelle est la place des femmes scientifiques ?

Les femmes scientifiques sont dans un paradoxe persistant quasiment dans tous les pays : étudiantes majoritaires dans les études supérieures, mais minoritaires dans les disciplines scientifiques et techniques notamment celles considérées comme nobles – mathématiques, physique, …. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les sciences et la technologie, que ce soit en recherche fondamentale ou à des niveaux de prise de décision élevés. Pourquoi ?

JP Lainé président de la FMTS ( Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques) a dit « la science est maintenant tellement au cœur de nos sociétés et de nos vies quotidiennes, qu’il faut introduire une nouvelle dimension démocratique » . La place égale des femmes dans toutes les disciplines scientifiques est une composante déterminante de cette dimension .

3 étapes jalonnent le chemin des femmes vers le savoir. D’abord « les filles sont-elles aptes à RECEVOIR le savoir ? » c’est leur droit à l’accès à l’école. Puis sont-elles capables de le TRANSMETTRE c’est leur accès à l’enseignement, Enfin , sont-elles capables d’en CREER ? – cette interrogation est encore actuelle – . Identifier les causes profondes de la faible participation des femmes dans les sciences est complexe, les obstacles sont un faisceau de causes connexes, souvent invisibles: culturelles, sociétales, institutionnelles, politiques, économiques et individuelles. Pour certains, l’éloignement des femmes de « la science » et la prééminence masculine serait d’origine mythique : la science servirait à dominer la nature, associée au féminin Dans l’imaginaire des filles elles mêmes, la biologie, la médecine, sont associées à la vie, donc à elles. Le problème de la représentation est donc essentiel , ainsi qu’en témoigne leur plus grande participation aux sciences humaines et sociales.

Les 1ers obstacles sont d’ordre éducatif. La pauvreté touche en majorité les femmes et les fillettes et donc coupe let accès à l’école. Pourquoi? Parce qu’elles sont victimes d’une exclusion sociale dues à la place qu’on leur assigne. D’autre part, la proportion des femmes analphabètes n’a pas évolué depuis 20 ans : elles constituent toujours les deux tiers des 796 millions d’analphabètes de la planète. Des progrès ont été réalisés ces dernières années en matière de parité des sexes dans l’enseignement primaire, mais les disparités se sont creusées au niveau secondaire, notamment en Afrique.. Et, si les femmes font une percée dans l’enseignement supérieur, elles continuent de ne représenter que 29 % des chercheurs dans le monde et 34% en Europe, Pas de fatalité pourtant : les chercheuses sont très majoritaires dans quelques pays : en Bolivie 63%! En Birmanie 85 %!!

2 les obstacles d’ordre politique et économique : dans de nombreux pays , les politiques égalitaires ne sont ni prioritaires ni contraignantes et la course aux profits utilise l’exclusion des femmes, la précarisation de leur travail, le temps partiel (3 à 5 fois plus que les hommes.)…

3 les obstacles culturels et les stéréotypes sexistes, exemples :
- Aux USA, le président d’une prestigieuse université a dit « Si les femmes sont moins nombreuses que les hommes à enseigner les sciences à Harvard, c’est peut-être qu’elles sont moins douées pour ces matières » !
- Les coutumes qui marient les filles dès 13 ans même si elles sont brillantes à l’école .
- Les religions : en Arabie Saoudite les femmes sont 1,4% des chercheurs !!
- La commission européenne a lancé pour les 13-18 ans une campagne « La science c’est pour les filles » où le i de science est un tube de rouge à lèvres ! Et le graphisme en rose !!

Les définitions traditionnelles du rôle des femmes dans la société et les mythes sur l’incompatibilité intrinsèque des filles au travail scientifique sont entretenus et retransmis de génération en génération. S’il est facile de démontrer scientifiquement que le contraire est vrai, effacer des attitudes culturelles si enracinées est une tâche bien plus complexe.

4 les obstacles de carrière .. Trop d’ emplois temporaires, mal payés pour les jeunes femmes à qui on demande un maximum de publications, de contributions, de recherche de financement de projet, et ceci à un moment de leur vie qui est celui du temps des maternités ! Un journal allemand a publié en 2012 « entre la crèche et le laboratoire de recherche , il faut choisir ! » Les discriminations interviennent plus subtilement au moment des entretiens d’embauche, des processus d’évaluation des publications , et des promotions. D’après un rapport international , les femmes chercheures et scientifiques demeurent absentes des postes de responsabilité au plus haut niveau dans le monde entier .

En fait, les femmes scientifiques seraient-elles des femmes comme les autres, soumises à une domination multiforme ancienne qui explique cette situation ?

La réalité des discriminations des femmes, conduit souvent à poser les enjeux uniquement en terme de « droits des femmes », en minorant ou ignorant la spécificité de la domination de sexe laquelle revêt un caractère transversal qui sous-tend les structures de pouvoir. Vues sous cet angle, les contradictions spécifiques marquant le travail des femmes scientifiques apparaissent plus nettement. C’est dans le cadre des bouleversements profonds du mode de production capitaliste que se structure dans le travail une nouvelle articulation entre rapports sociaux de sexe et rapports sociaux de classe. On observe parfaitement dans ce cas comment le « sexe naturel » se traduit sur le marché du travail de façon spécifique par le « sexe social », en renforçant domination et exploitation.

Les femmes ne sont pas meilleures que les hommes , mais une société égalitaire serait en phase avec les évolutions du monde, et la nécessité de construire une autre civilisation. De cette professeure en neurosciences qui dit « Je suis faite en acier, Dieu soit loué ! Sinon je ne serais pas là » à la chercheuse en cryptographie qui pense « que la vie de scientifique est fantastique, qu’elle est passionnante parce que chaque jour il y a quelque chose à faire et à réfléchir….. » , on peut affirmer que les femmes scientifiques montrent que les femmes sont une part importante des ressources humaines de tous les pays, un réservoir de talents pour la science, la technologie et l’innovation.

Il y a 2 siècles, Stendhal soutenait que « L’admission des femmes à l’égalité serait la marque la plus sûre de la civilisation et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain »

Je propose que cette question soit un des nos thèmes de travail

Versione spagnola:

CIENCIA , DEMOCRACIA, FEMINISMO Madrid 1 de febrero 2014

Este trio es conflictual . La ciencia no es democrática en si mismo y sin embargo genera democracia. Hace progresar la civilización. El saber científico da poder a cada uno, cada una de nosotros. Pero sola, la ciencia no impide usos monstruosos de sus descubrimientos o que permiten la reproducción de dominaciones, especialmente la esplotación del trabajo humano, y actualmente como Gulliver, está cada vez más atada por las redes del capitalismo.… Trabajadores científicos, tenemos que acabar con estas trabas, primero identificando su naturaleza, luego, reuniéndonos con otros para construir la fuerza que romperá estos vínculos. Como lo dice Isabelle Stengers, « no somos impotentes, nos están reduciendo a la impotencia. » Y si « Salvemos la investigación es consensual », quien plantea de”qué tenemos que salvarla ? “ La ciencia réclama LIBERTAD y el control ciudadano de sus trabajos

Einstein dijo « Dependo íntegramente de la vida de los demás . Lo que sé y lo que pienso lo debo al Hombre y me descubro como miembro de una comunidad humana. Mi valor consiste en reconocerlo.”

La democracia o el poder del pueblo , sólo lo ha sido parcialemente, supo a lo largo de los siglos dotarse de herramientas que ampliaron las categorías sociales para ejercitarla, mediante diferentes instituciones pero con una constante notable ; la no inclusión de la mitad de los seres humanos. Las mujeres excluídas del ámbito público ganan algún espacio mediante perpetuas luchas. La democracia ya no es sino un engaňo y llega a negar sus principios – sin embargo siempre proclamados- con la exclusión de cientos de millones de seres humanos, por la pobreza, el analfabetismo, los extremismos religiosos, los flujos migratorios … Las diversas formas de su ejercicio son mundialmente impotentes o pervertidas o destrozadas por el dinero rey y la afición al poder. Los poderosos usan la palabra democracia para oprimir o imponer modos de gestión capitalista a muchos países. La democracia a menudo se conforma con la ley de la « mayoría » que desde hace mucho tiempo ha enseňado sus límites; la mayoría puede equivocarse e incluso llevar al oscurantismo. En tiempos de internet y de redes sociales , es una práctica anticuada.

Esta democracia ha acabado su ciclo historico. Les toca a los pueblos iniciar otro ciclo, que supone una ruptura con las instituciones actuales, especialmente de la UE. que requiere la intervención de los ciudadanos y de las ciudadanas para una redefinición y una reapropiación. No estemos como en el « Gattopardo de Visconti para que « todo cambie para que nada cambie »

El feminismo es una utopía –la igualdad de todos los seres humanos - y un instrumento de lucha: los movimientos feministas que deberían ser una herramienta eficaz para una democracia real, diciendo que lo privado es político, que nuestro cuerpo nos pertenece (gracias a la ciencia…), la igualdad no es la identidad, cuestionando los vínculos entre feminismo y lucha de clases puede y debe subvertir el orden establecido y la vida a diario cuestionando una y otra vez las relaciones entre hombres y mujeres. Desafía al poder y plantea la necesidad no sólo de adquirir y mantener derechos sino también de construir una potencia política que influya en las opciones políticas, económicas , sociales y culturales

« El poder está « en el centro de todo movimiento subversivo, si no, nos encerramos dentro de los límites del reformismo, que son los del sometimiento arreglado”

El feminismo reclama Libertad, igualdad, justicia para las mujeres. Su ambición es revolucionar a la sociedad. Haciéndolo, camina hacia otra civilización.

Acaso la ciencia es asexuada ? Cual es el espacio de las mujeres científicas ?

Las mujeres científicas son una paradoja persistente en casi todos los países: mayoritarias en los estudios universitarios pero minoritarias en las asignaturas científicas y técnicas, sobre todo las que se consideran como nobles como las matemáticas y la física Las mujeres siguen siendo sub representadas en las ciencias y en la tecnología, tanto en la investigación fundamental como a niveles de altos cargos de decisión. Por qué?

JP Lainé presidente de la FMTS ( Federación Mundial de Trabajadores Científicos) dijo « ahora la ciencia se encuentra tanto en el centro de nuestras sociedades y de nuestra vida cotidiana, que tenemos que introducir una dimensión democrática nueva en ello » El espacio igual de las mujeres en todas las áreas científicas son una componente determinante de esta dimensión.

3 etapas marcan el camino de las mujeres hacia el saber

Primero « las chicas son aptas a recibir el saber? » Esto supone su derecho a acceder al colegio. Luego son capaces de transmitirlo, pueden acceder a la función docente ? Por fin son capaces de crear conocimientos ? Este interrogante sigue siendo actual , . Identificar las causas profundas de la escasa participación de las mujeres en las ciencias resulta complejo , los obstáculos son un manojo de causas connexas, a menudo invisibles : culturales, societales, institucionales, políticas, económicas e individuales. Para algunos, el alejamiento de las mujeres de la ciencia y la preeminencia masculina tendría un orígen mítico : la ciencia serviría a dominar la naturaleza, asociada a lo femenino. En el imaginario de las propias chicas, la biología, la medicina están asociadas con la vida o sea con ellas mismas. El problema de la representación es por tanto esencial.

Los primeros obstáculos son de tipo educativo La pobreza es la causa principal de la desigualdad para al acceso a la enseňanza superior porque las mujeres y las niňas son mayoritarias entre los mil millones de pobres. Por otra arte, la proporción de mujeres analfabetas no ha cambiado desde hace 20 aňos: siguen representando las dos terceras partes de los 796 millones de analfabetas del planeta. Se han realizado progresos estos últimos aňos respecto a la paridad de los sexos en la enseňanza básica pero las desigualdades han empeorado en la enseňanza secundaria, sobre todo en Africa. Y si las mujeres son cada vez más numerosas en las universidades, siguen representando el 29 % de los investigadores en el mundo y 34% en Europa. Sin embargo esto no es una fatalidad son mayoritarias en algunos países 63% en Bolivia y 85% en Birmania.

2 Los obstáculos de tipo económico y político En muchos países las políticas igualitarias no son prioritarias ni obligatorias y la competición para conseguir cada vez más beneficios ustiliza la exclusión de las mujeres, la precariedad de su trabajo, el tiempo parcial (3 a 5 veces más que los hombres)

3 los obstáculos culturales y los estereotipos sexistas, por ejemplo:
- En los EE.UU. el presidente de una universidad famosa dijo : si hay menos mujeres que hombres entre los enseňantes de ciencias en Harvard, quizás es porque tienen menores disposiciones para estas asignaturas”!
- Las costumbres que casan a las chicas de 13 aňos, incluso si tienen buenos resultados escolares.
- Las religiones : en Arabia Saudí las mujeres son el 1,4% de los investigadores !!
- La Comisión europea ha lanzado una campaňa para los jóvenes de 13 a 18 aňos: “ La ciencia es para las chicas en la que la i de ciencia es un pintalabios y el grafismo es de color rosa!!!

Las definiciones tradicionales del papel de las mujeres en la sociedad y los mitos sobre la incompatibilidad intrínseca de las chicas con el trabajo científico se alimentan y se transmiten de generación a generación. Si resulta fácil demostrar científicamante que esto no es cierto, borrar actitudes culturales tan bien arraigadas resulta mucho más complejo.

4 los obstáculos de carrera .. Demasiados empleos temporarios mal pagados para las jóvenes a las que se pide un máximo de publicaciones, ponencias, búsqueda de financiación de proyectos, en un momento de su vida que es el tiempo de las maternidades !! Una revista alemana publicó un artículo en 2012 : « entre la guardería y el laboratorio de investigación, hay que saber elegir » Las discriminaciones son más sutiles a la hora de las entrevistas de contratación, de los procesos de evaluación de las publicaciones, y de los ascensos. Según un informe internacional, las mujeres investigadoras y científicas siguen siendo ausentes de los altos cargos y de las responsabilidades en el mundo entero.

De hecho, las mujeres científicas serían mujeres como las demás, sometidas a una dominación multiforme y antigua que explica esta situación

La realidad de las discriminaciones de las mujeres nos lleva a menudo a plantear lo que está en juego en términos de « derechos de las mujeres », minorando o ignorando la especificidad de la dominación de sexo que tiene un carácter transversal y subtiende las estructuras de poder. Vistas así, las contradicciones específicas que marcan el trabajo de las mujeres científicas aparecen más claramente. Es en el marco de los profundos trastornos del modo de producción capitalista donde se estructura, en el ámbito laboral, una nueva articulación entre relaciones sociales de sexo y relaciones sociales de clase. En este caso, se puede observar perfectamente como el « sexo natural » se plasma en el mercado laboral de manera específica en el « sexo social », reforzando la dominación y la explotación.

Las mujeres no son mejores que los hombres , pero una sociedad igualitaria estará en fase con las evoluciones del mundo y la nececidad de construir otra civilización. De esta profesora de neurociencias que dice : « Estoy hecha de acero, alabado sea el Seňor, si no no estaría aquí” a la investigadora en criptografía que piensa que “la vida de científico es fantástica, apasionante, porque cada día hay algo que hacer y algo en que reflexionar”, podemos afirmar que las mujeres científicas son una parte importante de los recursos humanos de todos los países, una reserva de talentos para la ciencia, la tecnología y la innovación .

Hace dos siglos, Stendhal afirmaba que « la admisión de las mujeres a la igualdad sería la marca más segura de la civilización y duplicaría las fuerzas intelectuales del género humano.

Josette Rome Chastanet représentante de la FMTS ( Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques) à l’Unesco et membre de FAE ( Féministes pour une autre Europe)

Propongo que esta cuestión sea uno de nuestros temas de trabajo.



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